Une collaboration internationale de paléontologues des Pays-Bas, d'Allemagne, du Royaume-Uni et d'Argentine a récemment réalisé une percée majeure en découvrant une fascinante diversité de dinosaures prédateurs à quatre pattes, communément appelés "carnivores", dans la région de Kem Kem au Maroc.
Dans une étude de pointe parue dans le prestigieux "Journal of Vertebrate Paleontology", les chercheurs ont poussé les limites de la science en évaluant une multitude de dents isolées de théropodes, une sous-classe de dinosaures carnivores, en utilisant des techniques de pointe telles que l'apprentissage automatique.
Cette recherche, amplifiée par la plateforme spécialisée "Phys", a mis en lumière l'importance de l'application de méthodes modernes à l'étude des dents de dinosaures de Kem Kem au Maroc, datant du Crétacé. Elle a notamment révélé la présence d'un type de théropode jamais auparavant identifié dans cette région.
Les échantillons dentaires examinés par les scientifiques comprenaient notamment des spécimens appartenant au célèbre Spinosaurus, ainsi qu'à d'autres du genre Carcharodontosaurus.
En plus des dents de dinosaures bien connus, les chercheurs ont analysé des dents appartenant à des espèces inconnues, précédemment suggérées comme étant de la famille des "Dromaeosauridae".
Selon Simon Wells, chercheur au Musée d'histoire naturelle et chef de file de cette recherche innovante, l'utilisation de l'apprentissage automatique a permis d'élargir notre compréhension de l'environnement des dinosaures qui peuplaient la région de Kem Kem il y a environ 100 millions d'années. Il souligne que cette technologie a permis une identification précise des échantillons.
La plateforme "Phys" a souligné que l'association de techniques anciennes et nouvelles ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine de la paléontologie. Les chercheurs ont cherché à déterminer la parenté des dents inconnues avec d'autres dinosaures connus.
Cette approche a révélé que les dents mystérieuses analysées n'appartenaient pas aux théropodes traditionnellement associés à la région de Kem Kem, mais plutôt à des dinosaures prédateurs de l'Abelisaurus et à une autre branche rare appelée Noasauridae.
Femke Holwerda, une des chercheuses impliquées dans l'étude, a souligné que ces dents ont été stockées dans de nombreux musées depuis des décennies, et que grâce à cette combinaison innovante de techniques, elles ont été ressuscitées pour révéler la présence des Noasauridae à Kem Kem.
Les auteurs de l'étude comptent sur l'application continue de cette méthodologie unique pour étudier la possibilité de la présence de dinosaures à "long cou", une caractéristique rarement observée dans la région de Kem Kem.
En résumé, les espèces de Noasauridae et autres théropodes découvertes dans le cadre de cette étude au Maroc sont remarquables pour leur anatomie distincte, en particulier leurs longs cous, une caractéristique qui était jusqu'alors insaisissable par les méthodes de recherche traditionnelles.

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